Il joue du piano… à l’UTC
Lucien Oisel, 22 ans, étudiant en génie urbain, vit aussi sa passion pour la musique au sein de l’UTC. Son instrument de prédilection: le piano qu’il pratique deux fois par semaine minimum dans une des salles de musique de l’UTC.
Originaire de Lille, Lucien Oisel est un amoureux du son et de la musique. A l’UTC, il a trouvé le lieu idéal pour étudier ses deux sujets préférés : les sciences de l’ingénieur et la musique. L’étudiant en génie urbain joue au piano depuis ses 9 ans. A l’UTC, il a accès à deux séances de pratique hebdomadaire de cet instrument qu’il aime vraiment plus que les autres, même s’il avoue un certain attrait également pour la contrebasse. « Oui, cet instrument possède une gamme de fréquences basses qui me plait beaucoup. En fait, j’ai une vraie sensibilité aux sons, aux hauteurs de sons, à leurs fréquences. Tout naturellement, le bruit m’interpelle aussi, » confie Lucien Oisel qui s’intéresse de près aux bruits de la ville, des transports, de la circulation, à l’acoustique de notre quotidien. De quoi s’imaginer une poursuite d’études et une spécialisation dans ce domaine du son. « De nombreuses recherches sont déjà menées sur cette thématique. J’aimerais aussi réfléchir à l’aménagement du territoire dans cette optique d’acoustique. Voir comment un son dans une zone spécifique de la ville peut être perçu, réfléchir à comment atténuer un bruit avec l’emploi de tel ou tel matériau. Etudier les différentes ambiances sonores de la ville m’inspire beaucoup, » reprend le pianiste qui suite à une très belle rencontre d’étudiants de l’UTC amateurs de jazz manouche concède également apprécier le doux timbre de la guitare.
L’UTC et la musique sur la même longueur d’onde : celle de la liberté
Lucien Oisel a suivi les traces de son père, lui-même passé sur les bancs de l’UTC dans les années 80. Après un bac scientifique et une classe préparatoire, il découvre la richesse de l’enseignement de cette école d’ingénieur. « Et surtout le fait d’apprendre de façon libre, de développer son parcours soi-même. Sans oublier l’ouverture aux arts et donc à la musique que je peux pratiquer avec régularité. Le piano me permet de vivre de superbes rencontres ici à l’UTC, de nouer de beaux contacts qui perdureront au-delà de l’école, c’est certain, » assure le pianiste qui dispose donc de deux salles de musique avec piano à l’UTC. De quoi réaliser des jam session et se produire en toute confiance lors de concerts au Cloître Saint-Corneille de Compiègne. « L’improvisation apporte aussi de la joie et beaucoup de liberté, » assure le futur ingénieur fan de jazz des années 30 et qui répète en ce moment pour un festival international de musique en mai prochain à Strasbourg.