Georges Fer­nan­des est respon­s­able d’affaires référent chez SPIE INDUSTRIE.

Vous avez suivi en stage Romain Bel, étudiant en ingénierie mécanique a l’UTC et escrimeur de haut niveau. Quel a été son rôle ?

Romain Bel était en stage ingénieur d’affaires au sein de notre entre­prise SPIE Indus­trie en région parisi­enne. Notre entre­prise traite d’énergie, d’électricité et de com­mu­ni­ca­tion, de la con­cep­tion à la réal­i­sa­tion sans oubli­er la main­te­nance. Les mis­sions de Romain con­cer­naient la ges­tion tech­nique, com­mer­ciale, finan­cière et le man­age­ment égale­ment. Il a tra­vail­lé sur des analy­ses de sys­tèmes mécaniques et notam­ment sur la méth­ode pour iden­ti­fi­er les pièces cri­tiques à avoir en stock pour éviter les retards poten­tiels. Il s’est occupé de la ges­tion de la fac­tura­tion de cer­tains con­trats, de la plan­i­fi­ca­tion et du suivi du tra­vail sur le ter­rain des équipes de main­te­nance. Il a pu être con­fron­té à une diver­sité de mis­sions et abor­der de nou­velles com­pé­tences. J’ai été très heureux d’être son tuteur et d’observer sa très belle et rapi­de inté­gra­tion dans les équipes. Je dois avouer qu’au départ, j’étais réfrac­taire au fait d’avoir un jeune ingénieur par­mi nous, car sou­vent ils n’ont pas la même cul­ture BTP que nous. Mais aujourd’hui, je suis convaincu.

Quelle a été la plus-value d’un tel recrutement ?

En effet, une jeune recrue telle que Romain Bel est un atout pour nous. Ces jeunes ingénieurs, quand ils sont bien for­més, savent s’adapter et ont un véri­ta­ble savoir-faire. Romain a très vite su se ren­dre utile et être autonome en quelques semaines. Moi, je suis issu du ter­rain et à l’époque les ingénieurs n’étaient pas aus­si bien vus. En côtoy­ant Romain, on observe qu’il a envie d’apprendre et de ne pas faire d’erreurs. Il a su déploy­er son poste et créer une méthodolo­gie dans un proces­sus bien pré­cis qui n’existait pas et que nous allons main­tenir dans l’entreprise de façon pérenne. Je lui avais fait part de ma prob­lé­ma­tique, je lui ai don­né carte blanche et il a réus­si à dévelop­per un logi­ciel utile et efficient.

Le fait que Romain Bel soit également sportif de haut niveau a‑t-il fait une différence ?

Mon fils est en sport-étude, en hock­ey sur glace, je vois ce que cela apporte dans le men­tal de la per­son­ne. Ils ont cet esprit sportif, ce men­tal en effet, qui fait que la per­son­ne est capa­ble de se chal­lenger plus facile­ment. Romain Bel a plus de quinze années d’escrime au haut niveau dans ses bagages. Il appar­tient au pro­gramme Sport Élite de l’UTC. Il a en lui cet objec­tif d’être le meilleur. Ces pro­fils savent gér­er la pres­sion, le stress. Ils sont souri­ants, tou­jours disponibles et capa­bles d’adapter leur plan­ning aux besoins de l’entreprise. Romain s’était don­né pour défi qu’avant son départ, ce logi­ciel devait être opéra­tionnel et il a réussi.