En informatique, les femmes aussi ont du génie
Le 23 novembre dernier avait lieu la finale du concours Femmes d’Avenir en informatique 2021. Ce concours, mis en place par Marie Hélène Abel, directrice du département Informatique à l’UTC, récompense les projets qui visent à promouvoir l’orientation des jeunes femmes vers la formation scientifique et technologique en informatique.
Rien de tel qu’un concours pour motiver la gent féminine à investir le champ de l’ingénierie informatique sous toutes ses formes. La sous-représentation des femmes parmi les ingénieurs varie selon les domaines. Elles sont, en effet, encore largement minoritaires en génie informatique. D’où l’idée du concours Femmes d’Avenir en informatique réalisé avec le soutien de la fondation partenariale UTC pour l’innovation. « Organisé en novembre dernier pour la première fois, avec un jury composé de partenaires du monde économique, de communicants, d’enseignants et d’experts, ce concours a pour but de promouvoir la formation dispensée à l’UTC et les métiers de l’ingénierie en informatique auprès des jeunes femmes. Mais aussi de lutter contre les idées reçues et les stéréotypes de genre, sans oublier de favoriser l’égalité femmes-hommes et susciter des vocations d’ingénieures en informatique chez les jeunes femmes », insiste Marie-Hélène Abel, directrice du département Génie informatique, première femme à ce département depuis mars 2020. Un département qui compte moins de 25 % de participation féminine. Du côté des diplômés, en 2021, elles sont 40 contre 115 pour la gent masculine.
Les femmes, l’avenir du numérique
Parmi les projets proposés figurent l’organisation de conférences tenues par des enseignantes-chercheuses et des diplômées de l’UTC, ainsi qu’une exposition sur les héroïnes de l’informatique. Une autre proposition vise à créer des tutoriels vidéos pour présenter les métiers de l’informatique.
L’idée est également apparue de changer le nom du département informatique en département numérique. Un groupe d’étudiants de l’UTC a même l’envie d’aller témoigner dans les collèges et lycées pour sensibiliser les plus jeunes à cette thématique. « D’autres ont suggéré de créer un compte Instagram, voire une association. En tout, six projets ont été présentés par des étudiants et des diplômés, et plusieurs de leurs idées seront mises en oeuvre très prochainement. Nous relancerons le concours en fin d’année, c’est certain sûrement sous une forme différente », annonce déjà Marie- Hélène Abel, par ailleurs référente « égalité » pour l’UTC depuis décembre 2021.