Les données du DD en un coup d’œil

Diplômée de l’UTC fil­ière Génie des sys­tèmes urbains et de l’IN­SEAD, Claire Behar a rem­porté la 2e place du con­cours Dataviz ODD organ­isé par le min­istère de la tran­si­tion écologique et sol­idaire. Cet événe­ment récom­pen­sait les meilleurs pro­jets numériques expli­quant les 17 objec­tifs de développe­ment durable dans lesquels s’in­scrivent les actions de la France.

Actuelle­ment chargée du développe­ment d’un départe­ment Data ana­lyt­ics chez Work­IT Soft­ware, le spé­cial­iste des big-data appliquées au e‑commerce, Claire Behar s’in­téresse aux enjeux du développe­ment durable depuis ses études à l’UTC. En 2012, elle a décroché avec deux autres UTCéens une deux­ième place au con­cours Généra­tion développe­ment durable de l’ADEME. 

Des­tiné aux étu­di­ants de l’en­seigne­ment supérieur, ce ren­dez-vous annuel récom­pense des solu­tions con­crètes applic­a­bles au quo­ti­di­en pour dimin­uer la con­som­ma­tion de ressources et les émis­sions de gaz à effet de serre. Pour séduire le jury, les trois élèves ingénieurs avaient conçu une appli­ca­tion pour faciliter les tra­jets emprun­tant plusieurs modes de trans­port. Cal­cu­lant automa­tique­ment l’it­inéraire émet­tant le moins de CO2 et pro­posant des réser­va­tions groupées, ce site grand pub­lic était des­tiné à faciliter l’u­til­i­sa­tion des trans­ports en com­mun et du cov­oiturage. Cette pre­mière par­tic­i­pa­tion a don­né le virus des chal­lenges mêlant écolo­gie et nou­velles tech­nolo­gies à la jeune femme. 

Le point sur l’état de la planète 

En 2017, grâce au réseau social eSteem val­orisant les actions human­i­taires et car­i­ta­tives, elle décou­vre le con­cours de datavi­su­al­i­sa­tion « Dataviz ODD ». C’est aus­si sur ce réseau alter­natif pro­fes­sion­nel et asso­ci­atif qu’elle ren­con­tre ses deux futurs équip­iers, salariés de l’én­ergéti­cien ENGIE égale­ment pas­sion­nés de développe­ment durable. Quand elle se lance dans le défi, Claire a déjà enten­du par­ler des Objec­tifs de développe­ment durable, plan d’ac­tion mon­di­al à l’hori­zon 2030 lancé par l’ONU. Elle ignore en revanche encore bon nom­bre des indi­ca­teurs qui ont per­mis d’établir ce pro­gramme volon­tariste chiffré. 

Les 17 objec­tifs de ce doc­u­ment s’ap­puient en effet sur des diag­nos­tics élaborés à par­tir de sta­tis­tiques et don­nées qual­i­ta­tives recueil­lies à l’échelle du globe. Etablir des com­para­isons inter­na­tionales per­ti­nentes sur des thé­ma­tiques aus­si nom­breuses n’est pas une mince affaire. Selon les pays, les critères peu­vent être défi­nis dif­férem­ment d’où la dif­fi­culté d’of­frir une syn­thèse cohérente. Dataviz ODD visait à ren­dre plus acces­si­ble cet état des lieux com­plexe et à mieux situer les actions de la France dans ce con­texte. A tra­vers des ani­ma­tions et des élé­ments graphiques, il s’agis­sait de ren­dre attrayantes et facile­ment com­préhen­si­bles, 244 don­nées dans des domaines aus­si dif­férents que l’a­gri­cul­ture, le niveau de pau­vreté ou la bio­di­ver­sité terrestre. 

« Les indi­ca­teurs con­cer­nant le social sont rel­a­tive­ment fam­i­liers à bon nom­bre d’en­tre nous, en revanche, lorsque l’on abor­de l’ar­ti­fi­cial­i­sa­tion des sols ou la bio­di­ver­sité, il faut savoir être péd­a­gogue » analyse Claire Behar. Mal­gré l’am­pleur de la tâche, ils ont deux mois seule­ment pour finalis­er une propo­si­tion : « A l’UTC, nous avons appris à ren­dre des pro­jets dans des délais très courts, ce qui m’a beau­coup servi ». Son expéri­ence pro­fes­sion­nelle dans le développe­ment d’ap­pli­ca­tions et l’ex­péri­ence util­isa­teur l’aide égale­ment à avoir une vue d’ensem­ble et à hiérar­chis­er les pri­or­ités. L’élab­o­ra­tion du pro­jet se fait unique­ment à dis­tance grâce à des out­ils collaboratifs. 

« Nous étions tous les trois de jeunes pro­fes­sion­nels très occupés, habi­tant à dif­férents endroits en Ile-de-France, c’é­tait une manière effi­cace et écologique de tra­vailler » résume-t-elle. Le résul­tat est un très beau site inter­ac­t­if per­me­t­tant de s’ap­pro­prier les objec­tifs de développe­ment durable à tra­vers qua­tre angles dif­férents : une présen­ta­tion générale, une com­para­i­son entre départe­ments français, des par­al­lèles entre pays et enfin l’é­val­u­a­tion d’un pro­jet per­son­nel par rap­port aux ODD. 

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