Une gouvernance bien inspirée
L’UTC s’implique aussi en matière de développement durable. Il ne s’agit pas d’aborder uniquement les questions liées à l’écologie et au réchauffement climatique, mais également de réfléchir à l’impact de ses décisions sur les questions sociales, les écosystèmes et les générations futures.
Depuis 2009 et la loi Grenelle 1, l’État souhaite montrer son exemplarité. Par conséquent, tous les établissements d’enseignement supérieur ont l’obligation de se doter d’un Plan Vert et de s’engager officiellement dans cette démarche.
Cette dimension a toujours été comme une évidence pour l’UTC. L’humanisme, l’interculturalité, la coopération avec les étudiants,industriels, autres universités, qui font l’ADN de l’UTC le montrent bien. L’école est touchée dans ses missions d’enseignement alors qu’elle forme les ingénieurs de demain pour qu’ils deviennent des acteurs de la vie économique future. La question du développement durable (DD) concerne aujourd’hui — et encore plus demain — tous les métiers. Ils doivent y être sensibilisés. Les étudiants sont particulièrement actifs et concernés par cette question. Ils sont demandeurs d’une vraie dimension DD dans les enseignements.
“Cette question s’intègre aussi dans les projets de recherche, et également dans des projets transversaux qui impliquent plusieurs laboratoires : bioéconomie, chimie verte, santé, transports et ville durable”, détaille Lucie Dourlens, référent développement durable de l’UTC. Dans ses fonctions support, chaque service de l’école a les capacités, à son niveau, de réaliser ses missions en suivant certains objectifs de développement durable. Il ne s’agit pas toujours d’actions qui nécessitent des moyens financiers ou humains importants, mais souvent d’intégrer cette dimension dans son métier.
Des exemples bien concrets
La démarche développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS) consiste à suivre les objectifs de développement durable parmi les17 établis par les Nations unies. “Actuellement, j’observe que de nombreuses actions sont menées. On peut citer, par exemple, les actions étudiantes au travers d’associations comme On veut durable, Compiègne en transition ou Cac’Carotte, ainsi que la volonté d’intégrer cette dimension dans les événements étudiants. L’événement Tous Unis pour la Cité favorise également l’ancrage territorial”, liste Lucie Dourlens.
Côté recherche et enseignement, notons l’engagement par l’UTC auprès de l’alliance Sorbonne université dans l’appel à projet SFRI. Pour les fonctions support,on peut souligner des actions telles que le tri des déchets, l’écopâturage, les actions en faveur de l’inclusion des étudiants et personnels en situation de handicap, la mise en accessibilité des locaux, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments ou le remplacement des équipements par d’autres moins énergivores. Il y a une volonté affirmée de la gouvernance actuelle pour un investissement plus fort et surtout affiché de l’UTC dans les questions du développement durable et la responsabilité sociétale. Si l’UTC se sent prête, après la définition des objectifs principaux sur lesquels nous voulons travailler, l’étape suivante pourra être la labellisation.