
Ingénieure de recherche au GEC, Sonia Rippa travaille en particulier sur le colza avec pour objectif de trouver des alternatives naturelles aux pesticides.
D’autant que le plan Écophyto II+ fixe un objectif de réduction des usages de produits phytopharmaceutiques de 50 % d’ici 2025. Un intérêt qui s’est matérialisé par le projet SHIELD financé par l’ANR Écophytomaturation en partenariat avec l’entreprise Stepan Europe, filiale de la Stepan Company (États-Unis) et le laboratoire RIBP (URCA, Reims).
« Je travaille depuis quelques années sur l’étude des effets et du mécanisme d’action de rhamnolipides produits par des bactéries et qui ont également des propriétés de stimulation des mécanismes naturels de défense des plantes. J’ai mis en évidence, avec mes partenaires, l’intérêt de ces molécules sur le colza. Aujourd’hui, avec SHIELD, il s’agit de renforcer l’efficacité de ces molécules contre le sclérotinia, appelée encore pourriture blanche », explique Sonia Rippa.
Concrètement ? « On étudie différentes stratégies de formulation afin de proposer une solution de biocontrôle issue de substances naturelles. On est à mi-chemin du projet qui dure trois ans et on espère trouver un produit alternatif à la fin de SHIELD », conclut-elle.