L’UTC dis­pose aus­si d’un ser­vice qual­ité ou plus pré­cisé­ment d’une direc­tion de l’amélioration con­tin­ue. Une démarche qui vise, comme son nom l’indique, à iden­ti­fi­er des amélio­ra­tions pos­si­bles dans le fonc­tion­nement de l’établissement et de traiter cha­cune d’entre elles. Objec­tif : péren­nis­er l’excellence de sa for­ma­tion d’ingénieur.

Amélior­er le fonc­tion­nement interne de l’UTC, tel est le cre­do de la direc­tion du pilotage et de l’amélioration con­tin­ue (DPAC) créée il y a un an avec l’ambition de com­bin­er la dif­fu­sion de la cul­ture du pilotage à celle de l’amélioration con­tin­ue au sein de l’ensemble des ser­vices de l’UTC. De nom­breuses actions ani­ment l’équipe qui mène cette démarche qui se veut avant tout utile, par­tic­i­pa­tive et pro­gres­sive. « Le pro­gramme est vaste en effet. Il requiert que chaque entité sache pré­cisé­ment à quelles mis­sions de l’établissement elle con­tribue, avec quelles autres entités elle partage les objec­tifs et com­ment elles vont le mesur­er ensem­ble. La DPAC tra­vaille donc à la fois sur la déf­i­ni­tion des mis­sions et des rôles, mais égale­ment sur les proces­sus et procé­dures qui con­courent à ces mis­sions, ain­si qu’à la déf­i­ni­tion des indi­ca­teurs de mesure et à la pro­duc­tion de leurs don­nées », explique Sabine Braule, direc­trice du pilotage et de l’amélioration con­tin­ue qui coor­donne le tout avec un chargé de mis­sion qual­ité, deux con­trôleuses de ges­tion et un respon­s­able du sys­tème d’information déci­sion­nel. Tous aspirent au développe­ment d’une cul­ture d’amélioration con­tin­ue fondée sur la par­tic­i­pa­tion, sur l’information et sur la formation.

Plusieurs chantiers entamés depuis un an

 « Nous avons, par exem­ple, tra­vail­lé sur les classe­ments des écoles d’ingénieur et les classe­ments inter­na­tionaux des étab­lisse­ments d’enseignement supérieur et de recherche, qui n’étaient pas à la hau­teur de nos ambi­tions. Nous avons cher­ché les indi­ca­teurs qui ser­vaient à définir notre posi­tion­nement par rap­port aux autres et cher­ché la manière dont on pou­vait les amélior­er. C’est ain­si que l’on a pro­posé une nou­velle “charte de sig­na­ture de nos pub­li­ca­tions sci­en­tifiques”, afin que l’ensemble des pub­li­ca­tions émanant de l’UTC lui soit effec­tive­ment rat­taché, ce qui n’est pas le cas actuelle­ment », illus­tre Sabine Braule qui a égale­ment revu le périmètre déclaré des ressources de l’UTC qui ser­vent à la recherche, en prenant en compte les finance­ments qui sont assurés par des entités extérieures. Pour les mul­ti­ples classe­ments des écoles d’ingénieurs, le ser­vice qual­ité a aus­si dif­féren­cié les don­nées et leurs cir­cuits. « Nous sommes en train de mod­i­fi­er les cir­cuits des don­nées, comme les scripts de trans­fert ou les modal­ités de saisie pour amélior­er la qual­ité de la remon­tée en min­imisant l’effort des ser­vices. » Cette équipe tra­vaille aus­si par­al­lèle­ment sur les « univers » dans lesquelles sont entre­posées les don­nées afin de les crois­er plus facile­ment et que les entités puis­sent en tir­er des bilans et analy­ses, sans dépenser trop d’énergie.

Un service investi aussi autour du schéma directeur d’amélioration de la vie étudiante

Autre action, celle de la révi­sion de la car­togra­phie des activ­ités de l’UTC. « Nous tra­vail­lons avec les direc­tions pour for­malis­er l’ensemble de nos activ­ités et grandes tâch­es. L’idée est de partager cette car­togra­phie avec tous, de définir qui fait quoi et com­ment on le fait. Et, surtout, on va s’obliger à révis­er annuelle­ment tous nos fonc­tion­nements, et ce, dès le pre­mier semes­tre 2025 ; cer­taines activ­ités seront déjà dans cet exer­ci­ce de révi­sion. L’objectif final est que l’on mesure les effets de nos actions de façon col­lec­tive et que l’on puisse réfléchir à leur per­ti­nence », ajoute Sabine Braule. La DPAC a ain­si aidé à for­muler les « effets atten­dus » des ambi­tions du sché­ma directeur d’amélioration de la vie étu­di­ante, en définis­sant quelques indi­ca­teurs qui vont servir à véri­fi­er que le plan d’action pro­duit ses effets. « Par exem­ple, sur l’ambition “pro­mou­voir l’égalité, le respect et l’inclusivité dans tous les aspects de la vie étu­di­ante”, on va mesur­er l’évolution du taux de sat­is­fac­tion des étu­di­ants con­cer­nant leur épanouisse­ment per­son­nel durant leurs études à l’UTC. Pour cela, une enquête de sat­is­fac­tion est pré­parée et sera dif­fusée régulière­ment sur le cam­pus. Mais on va égale­ment mesur­er l’évolution des moyens que l’établissement apporte pour con­tribuer à cette ambi­tion : les actions de sen­si­bil­i­sa­tion à la lutte con­tre les vio­lences sex­istes ou sex­uelles (VSS) et les dis­crim­i­na­tions, mais aus­si celles liées à la sen­si­bil­i­sa­tion au hand­i­cap. On va mesur­er de façon régulière que ce que l’on aura mis en œuvre au titre de ce sché­ma directeur est bien pertinent. »

KD