Le Mois de l’égalité à l’UTC, c’est sacré !

L’UTC a célébré le Mois de l’égalité du 25 févri­er au 27 mars dernier. Au pro­gramme, mas­ter­class, tables ron­des et con­férence inter­ac­tive en parte­nar­i­at avec la Fon­da­tion UTC pour l’innovation.

Chaque année, l’UTC met en avant les valeurs d’égalité, d’inclusion et de diver­sité à tra­vers une série de temps forts des­tinés à ren­forcer le dia­logue et à pro­mou­voir un envi­ron­nement équitable au sein de la com­mu­nauté uni­ver­si­taire. Pour l’édition 2025 du Mois de l’égalité, de nom­breux par­tic­i­pants ont pu vivre les dif­férentes ren­con­tres organ­isées autour d’ateliers par­tic­i­pat­ifs et de tables ron­des notam­ment, le tout dif­fusé en direct sur les réseaux soci­aux et sur YouTube. La table ronde du 3 mars a per­mis d’aborder la thé­ma­tique du man­age­ment au féminin, en présence de Sofia Tiar, anci­enne exec­u­tive vice-pres­i­dent d’Euriware, de Car­ole Weill, prési­dente de La Théière et le Bis­cuit, de Marie-Lau­re Codac­cioni, direc­trice de l’offre numérique respon­s­able chez mc2i, de Céline Hoc­quet, fon­da­trice de Phare West and Co, et de Mathilde Bau­doux, diplômée de l’UTC en 2024 et junior con­sul­tante chez Mews Part­ners. Pour cette dernière, les femmes sont moins nom­breuses aux postes de direc­tion, donc l’enjeu est d’incarner un rôle mod­èle pour ses col­lab­o­ra­tri­ces et de démys­ti­fi­er l’accessibilité au poste de man­ag­er. « Je trou­ve aus­si intéres­sant que le terme “man­ageuse” soit peu employé. Dit-on man­ageuse ou femme man­ag­er ? On ne se pose jamais la ques­tion pour un homme. Ça con­tribue à invis­i­bilis­er un rôle qui n’a pour­tant pas de genre. Je pense que ma généra­tion a un rap­port au tra­vail dif­férent par rap­port à il y a quelques années. On cherche un méti­er qui a davan­tage de sens, en adéqua­tion avec nos valeurs, on se cherche et on hésite moins à chang­er si on n’est pas con­va­in­cu. Man­ag­er est vu comme un méti­er à part entière depuis quelque temps. On est pour­tant peu for­més ; que ce soit aus­si bien en études qu’en entre­pris­es j’ai l’impression. Ce poste a pour­tant une place com­pliquée avec une dimen­sion à la fois RH et tech­nique. Tout le monde ne veut pas être man­ag­er et tout le monde n’est pas fait pour être manager. »

La toile comme territoire d’expression

La con­férence inter­ac­tive traitait de « Lead­er­ship et éner­gies : la place du féminin » avec Nico­las- Louis Duc­los, enseignant-chercheur à l’UTC, et Céline Hoc­quet, fon­da­trice de Phare West and Co, con­seil et coach­ing en entre­prise et anci­enne dirigeante dans l’industrie agro-ali­men­taire durant douze ans. Une autre table ronde a eu lieu le 24 mars, inti­t­ulée « L’accessibilité péd­a­gogique : com­ment ren­dre acces­si­bles les enseigne­ments au plus grand nom­bre ? » avec Del­phine Brancherie, enseignante-chercheuse en ingénierie mécanique, David Savourey, enseignant-chercheur en génie infor­ma­tique et enseignant relais hand­i­cap pour le tronc com­mun, et avec Thier­ry Ribeiro, enseignantchercheur en génie des procédés. L’occasion de partager des expéri­ences et de pro­pos­er des solu­tions inno­vantes pour une société plus inclu­sive. Le mois avait com­mencé par la mas­ter­class de l’artiste-peintre Céline Cénac. Le thème choisi était : « L’égalité dans tous ses états ». Céline Cénac est très engagée dans la cause des femmes. « Le mois de mars est très impor­tant pour moi. Pour­tant, Mars c’est le dieu de la guerre, un homme. C’est incroy­able qu’on ait choisi ce mois pour les femmes. Et l’approche de l’UTC était géniale car il y avait une ouver­ture sur toutes les iné­gal­ités du monde, au-delà des iné­gal­ités qui touchent les femmes », con­fie l’artiste qui a donc abor­dé ce thème à tra­vers son art. « La toile est un immense ter­ri­toire d’expression, de lib­erté d’expression. Aucune lim­ite, c’est infi­ni et surtout c’est un art silen­cieux qui, par son silence, peut trans­met­tre des émo­tions, dénon­cer des iné­gal­ités, inter­peller, défendre. C’est une force immense. Trans­met­tre, éveiller au fait que l’art détient ces deux forces “lib­erté d’expression infinie” et “pou­voir du silence” est primordial. »

KD

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