Le Groupe UT avance en réseau !

Cette démarche, amor­cée depuis un an, est née d’une volon­té de déploy­er des straté­gies et des actions com­munes aux trois UT, Belfort-Mont­béliard, Com­piègne et Troyes.

” Nous évolu­ons dans un monde con­cur­ren­tiel, où l’u­nion fait la force, rap­pelle Alain Stor­ck, prési­dent de l’UTC et du groupe UT. Dans un con­texte de com­péti­tion uni­ver­si­taire inter­na­tionale et d’inces­santes évo­lu­tions lég­isla­tives, nous avons intérêt à nous associ­er sans fusion­ner pour autant. C’est une ques­tion de taille cri­tique. En sus d’une logique de regroupe­ment par site, favorisée par les poli­tiques gou­verne­men­tales, le groupe UT défend une logique de mar­que. ” Indépen­dantes les unes des autres, les trois UT parta­gent cepen­dant un nom, un mod­èle de for­ma­tion, une mar­que. Le groupe UT doit pro­mou­voir cette iden­tité : ” Notre mar­que n’a pas la notoriété qu’elle mérite, déplore Chris­t­ian Ler­mini­aux, prési­dent de l’UTT et tré­sori­er du groupe UT. Il deve­nait urgent de nous posi­tion­ner en réseau, ne serait-ce que pour mutu­alis­er les bonnes pra­tiques déployées par chaque étab­lisse­ment ces dernières années. Le groupe UT doit faciliter le renou­veau du mod­èle, con­tin­uer à le dévelop­per et à aller de l’avant. ”

Logique collaborative

On se sou­vient de la fusion avortée des trois UT. ” Les con­di­tions n’é­taient pas réu­nies. La dynamique de rap­proche­ment est relancée aujour­d’hui sous une forme col­lab­o­ra­tive, autour de pro­jets com­muns, nuance ” Alain Storck.

Les statuts de l’as­so­ci­a­tion Groupe UT ont été adop­tés à la fin de 2012, le siège se situe à Paris, et trois délégués généraux ont été nom­més pour assur­er son bon fonc­tion­nement. Le groupe compte cinq mem­bres asso­ciés : l’Escom de Com­piègne, l’EPF de Troyes, l’ES­TA de Belfort, l’u­ni­ver­sité de Shang­hai et l’ETS de Mon­tréal. ” Cette organ­i­sa­tion sou­ple et prag­ma­tique doit ren­forcer les liens de con­fi­ance et per­me­t­tre de rem­porter des suc­cès com­muns “, souligne Pas­cal Bro­chet, prési­dent de l’UTBM et secré­taire du groupe UT.

Six commissions thématiques

Le groupe UT avancera au gré des pro­jets menés par ses com­mis­sions thé­ma­tiques, cha­cune définis­sant sa feuille de route et ses chantiers : for­ma­tion et péd­a­gogie, recherche et inno­va­tion, vie des étu­di­ants et des diplômés, développe­ment et finance­ment, dif­fu­sion des bonnes pra­tiques et com­mu­ni­ca­tion. Cha­cune rassem­ble un ani­ma­teur, des mem­bres volon­taires à recruter par­mi les enseignants et les étu­di­ants, et un directeur référent (les prési­dents des UT). ” Nous veillerons à la cohérence entre les travaux des com­mis­sions et la stratégie glob­ale du groupe, détaille Alain Stor­ck. De nou­velles com­mis­sions pour­ront être créées, mais il fal­lait éviter de s’é­parpiller au départ. ”

Alain Stor­ck et Chris­t­ian Ler­mini­aux sont par exem­ple référents de la com­mis­sion Développe­ment et finance­ment, dont les ques­tions sont vastes : faut-il créer une 4e UT ? Com­ment diver­si­fi­er les ressources finan­cières ? Quelle vision à l’in­ter­na­tion­al ? ” Le groupe a voca­tion à bâtir des parte­nar­i­ats stratégiques à l’in­ter­na­tion­al “, souligne Chris­t­ian Ler­mini­aux. Pas­cal Bro­chet ajoute : ” Le diplôme d’ingénieur séduit de plus en plus de pays et d’en­tre­pris­es dans le monde. Le groupe UT détien­dra une force de frappe plus effi­cace pour con­va­in­cre de nou­veaux partenaires. ”

Attractivité renforcée

La même logique vau­dra-t-elle pour les rela­tions avec les milieux économiques ? ” Le gain de notoriété du groupe UT ren­forcera notre attrac­tiv­ité auprès des entre­pris­es. Nous pour­rons mutu­alis­er nos moyens pour leur pro­pos­er de nou­velles oppor­tu­nités, sur le mod­èle du pro­gramme de recherche Com­plex­ci­ty con­duit avec l’UT­SEUS “, envis­age Chris­t­ian Lerminiaux.

Autre piste, sug­gérée par Alain Stor­ck : ” En recherche et inno­va­tion, nous pour­rions nous posi­tion­ner sur des thé­ma­tiques trans­ver­sales aux trois UT, comme le trans­port, à val­oris­er col­lec­tive­ment en France et à l’international. ”

En ter­mes de mutu­al­i­sa­tion des moyens et des com­pé­tences, les prési­dents des UT iden­ti­fient quelques pistes, dont la péd­a­gogie. ” Nous devons tra­vailler col­lec­tive­ment pour rénover notre péd­a­gogie au regard des nou­velles tech­nolo­gies de l’in­for­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion. L’en­seigne­ment est devenu plus act­if et cen­tré sur l’é­tu­di­ant, souligne Pas­cal Bro­chet. Nous pour­rions égale­ment mutu­alis­er le réseau des anciens, faciliter la cir­cu­la­tion entre les trois UT pour les étu­di­ants qui souhait­ent béné­fici­er de toute l’of­fre de for­ma­tion et, pourquoi pas, créer une fon­da­tion com­mune. Il faut rêver notre avenir ! ”

Pre­mier chal­lenge : fédér­er les équipes dans chaque UT pour faire vivre le groupe. Selon Chris­t­ian Ler­mini­aux, ” il fau­dra mobilis­er et mon­tr­er tout l’in­térêt de con­sacr­er du temps aux com­mis­sions, d’y définir des per­spec­tives d’avenir pour la mar­que UT. ”

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Avril 2024 - N°62

Faire face aux enjeux environnementaux

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