De l’organisation d’expositions par MET telle que Lato Sen­su pro­posée en mai dernier au show­room du cen­tre d’innovation de l’UTC au gala annuel d’Étuville qui s’est de son côté tenu le 25 mai au domaine de Mon­tigny, les asso­ci­a­tions UTCéennes dévelop­pent des pro­jets entre­pre­neuri­aux grâce aux parte­nar­i­ats économiques du ter­ri­toire et au sou­tien, notam­ment de la Fon­da­tion UTC pour l’innovation.

Dis­posi­tif stratégique de pro­mo­tion et de développe­ment, d’accompagnement et d’accélération des pro­jets de l’UTC, la Fon­da­tion UTC pour l’innovation s’avère un out­il de coopéra­tion indis­pens­able avec les acteurs du monde socioé­conomique. « Le mécé­nat et le spon­sor­ing des entre­pris­es locales sou­ti­en­nent le développe­ment d’événements, d’initiatives, de pro­jets inno­vants et entre­pre­neuri­aux menés par nos étu­di­ants. Cela élar­git le spec­tre de nos col­lab­o­ra­tions. C’est très intéres­sant pour la mise en valeur des pro­jets et l’accélération de leur développe­ment. Avec des parte­naires comme Saint-Gob­ain, Sopra-Ste­ria et la fon­da­tion du Crédit Agri­cole Brie Picardie, cela per­met de mobilis­er rapi­de­ment des fonds privés », con­va­inc Samuel Veillerette, directeur des parte­nar­i­ats et de l’entrepreneuriat de l’UTC qui inter­ag­it avec le milieu socio-économique. Le tis­su asso­ci­atif est le ciment de l’UTC. Cela fait par­tie de son ray­on­nement et de la for­ma­tion des étu­di­ants. C’est très for­ma­teur dans le domaine de la ges­tion de pro­jets. » Des asso­ci­a­tions comme MET, Étuville ou la Junior UTC ont saisi l’intérêt du sou­tien que l’UTC, au tra­vers de sa fon­da­tion, peut apporter pour la pour­suite de leurs projets. 

L’exemple de MET et d’Étuville

Après une pre­mière expo­si­tion du tra­vail pluridis­ci­plinaire d’UTCéens et d’alumni du 10 novem­bre au 2 décem­bre 2023 au show­room du cen­tre d’innovation, l’association MET, pour « on Monte une Expo­si­tion Tem­po­raire », a réitéré l’expérience en mai dernier avec le vernissage de Lato Sen­su. « C’est une manière de dynamiser le cen­tre d’innovation, de faire dia­loguer art et tech­nolo­gie hors du cadre, souligne Manon Gar­cia, fon­da­trice et prési­dente de MET qui avait invité des artistes du groupe UT avec l’UTT (uni­ver­sité de tech­nolo­gie de Troyes), l’UTBM (uni­ver­sité de tech­nolo­gie de Belfort-Mont­béliard) et l’UTC. Pour cette deux­ième expo­si­tion, nous avons gag­né en effi­cac­ité dans l’organisation avec une meilleure répar­ti­tion des rôles et des respon­s­abil­ités de cha­cun. Nous avons testé de nou­veaux matériels et affiné nos con­nais­sances tech­niques. L’initiative gagne en vis­i­bil­ité. On souhaite élargir notre périmètre avec, pourquoi pas, une expo­si­tion autom­nale en cen­tre-ville de Com­piègne qui per­me­t­trait d’intéresser le pub­lic extérieur. » Avec le développe­ment du volet Respon­s­abil­ité socié­tale des entre­pris­es (RSE), un fonds comme celui de la Fon­da­tion UTC peut ain­si soutenir ce genre de pro­jet, à impact socié­tal. « Les inter­ac­tions avec les parte­naires de l’UTC sont suiv­ies et dis­cutées au sein d’un Copil Entre­pris­es à l’UTC, qui rassem­ble tous les acteurs de l’écosystème UTC avec la fon­da­tion UTC, UTeam, les Alum­ni, Iter­ra ou encore le Bureau des étu­di­ants pour une syn­ergie, indique Samuel Veillerette. Le spec­tre de sou­tien des entre­pris­es à l’UTC est très large. Cela leur per­met de dévelop­per leur image et leur notoriété. » 

Que ce soit au château de Pier­re­fonds, à l’hippodrome de Chan­til­ly ou au château de Com­piègne, le gala de l’UTC, organ­isé chaque année par Étuville depuis vingt-cinq ans, fait fig­ure de véri­ta­ble organ­i­sa­tion pro­fes­sion­nelle. Celui pro­posé le 25 mai dernier au domaine de Mon­tigny, et qui a rassem­blé plus de 4 500 par­tic­i­pants, illus­tre l’ambition des pro­jets menés par les étu­di­ants. Le mécé­nat apporté par des entre­pris­es à Étuville, per­met d’encourager leurs ini­tia­tives, de péren­nis­er et de pro­fes­sion­nalis­er les démarch­es. « Via la Fon­da­tion UTC, un mécène peut aus­si fléch­er directe­ment ses dons vers l’entrepreneuriat et la créa­tion de start-up, ajoute Samuel Veillerette. L’UTC diver­si­fie ses ressources pour pour­suiv­re ses ambitions. »

IL