A l’UTC, il n’est de chemins impos­si­bles pour attein­dre ses objec­tifs. Inclu­sion, engage­ment, inno­va­tion et adap­ta­tion aux pro­fils, aux besoins spé­ci­fiques et aux par­cours estu­di­antins sin­guliers, l’université com­piég­noise per­met à tous de se réaliser. 

Pugnac­ité, pos­i­tivisme, résilience… Il est des étu­di­ants qui se dis­tinguent par leurs capac­ités à attein­dre leurs objec­tifs. Son diplôme d’ingénieur en génie infor­ma­tique en poche, Mar­i­on Durand a quit­té Com­piègne pour retrou­ver Mar­seille, sa terre natale où, fraîche­ment embauchée depuis sep­tem­bre, la jeune diplômée de 24 ans a inté­gré l’équipe de Bib­li­bre, entre­prise inno­vante et sol­idaire spé­cial­isée dans les ser­vices et les logi­ciels libres pour les bib­lio­thèques. « J’y avais réal­isé mon stage de milieu de cur­sus (TN09). Tout s’est bien passé. Ils m’ont finale­ment embauchée », souligne celle qui n’a pas hésité à s’investir dans une année d’étude sup­plé­men­taire afin d’obtenir un mas­ter en ingénierie de la san­té à l’UTC après son diplôme d’ingénieur. Pour Mar­i­on Durand, inté­gr­er l’UTC était une évi­dence : « L’établissement fai­sait par­tie de mes choix parce qu’il répond aux besoins spé­ci­fiques d’étudiants et trou­ve des solu­tions adap­tées aux pro­fils atyp­iques comme l’aménagement des exa­m­ens. Cer­tains étab­lisse­ments ne s’investissent pas à hau­teur de l’UTC. » Dys­prax­ique et dyslex­ique, Mar­i­on Durand dès son jeune âge, accom­pa­g­née par des pro­fes­sion­nels de san­té, a rival­isé d’astuces et util­isé ordi­na­teur et logi­ciels pour pren­dre des notes, adapter les polices, utilis­er des doc­u­ments édita­bles et cumulé des solu­tions au fur et à mesure de ses appren­tis­sages. L’outil infor­ma­tique fait par­tie inté­grante du pro­fil et de la vie de la désor­mais ingénieure en génie infor­ma­tique : « Sans ordi­na­teur, je n’aurais jamais espéré plus que le bac ou un BTS. Le relais hand­i­cap étu­di­ants de l’UTC a été très à l’écoute autant que le corps pro­fes­so­ral s’est investi et a été volon­taire pour com­pren­dre et trou­ver des solu­tions. Depuis mon arrivée, j’ai été très bien accom­pa­g­née et je ne me suis jamais sen­tie seule et isolée. À l’UTC, j’ai pu choisir cha­cun des cours que je souhaitais suivre. 

« L’adaptation se fait à la carte » 

Pour faciliter le quo­ti­di­en et amélior­er l’autonomie de tous, l’UTC met en place pléthore de solu­tions afin de s’adapter aux besoins de cha­cun et cha­cune et d’offrir les meilleures con­di­tions d’accueil de tous les publics. « Il n’existe pas de solu­tion unique. C’est l’essence même de l’UTC, souligne Vir­ginie Leviel, référente hand­i­cap étu­di­ants de l’université qui accom­pa­gne cette année 141 étu­di­ants jusqu’à leur inser­tion pro­fes­sion­nelle. De l’aide humaine à l’aide organ­i­sa­tion­nelle ou tech­nique, le relais hand­i­cap étu­di­ants recense et analyse les besoins péd­a­gogiques spé­ci­fiques pour l’aménagement des études et des exa­m­ens : aide à la prise de notes pour les cours, tutorat péd­a­gogique entre étu­di­ants, mise à dis­po­si­tion de matériel et d’équipement, majo­ra­tion du temps de com­po­si­tion, adap­ta­tion des sujets, amé­nage­ment de l’emploi du temps… L’adaptation péd­a­gogique se fait à la carte. L’aide organ­i­sa­tion­nelle est ain­si forte­ment con­sid­érée via un tra­vail trans­ver­sal et inter­ac­t­if avec la sco­lar­ité, les moyens mis en œuvre, les déplace­ments ou encore la médecine préven­tive. Inclu­sive, l’UTC n’a de cesse de s’adapter et de pro­gress­er dans tous les domaines ! 

Travailler en pédalant, c’est zéro stress

L’UTC est l’un des pre­miers étab­lisse­ments d’enseignement supérieur en France a en avoir fait l’acquisition. L’installation de vélos-bureau et de tabourets dynamiques au sein de la bib­lio­thèque, le 15 avril dernier, par­ticipe a la pro­mo­tion de l’activité physique auprès de tous les étu­di­ants tel qu’inscrit dans le sché­ma directeur d’amélioration de la vie étu­di­ante de l’UTC. Cofi­nancés par la Con­tri­bu­tion de vie étu­di­ante et de cam­pus (CVEC) et le relais hand­i­cap de l’UTC, ces équipements prof­i­tent a tous. « Le tabouret oblige a se tenir droit dans une posi­tion assise afin d’éviter les trou­bles mus­cu­losquelet­tiques tan­dis que le vélo-bureau con­siste en une tablette réglable en hau­teur et adap­tée sur un sys­tème de pédalage. Ça facilite la con­cen­tra­tion des étu­di­ants qui souf­frent de trou­bles de l’attention, réduit le stress et per­met du dynamisme dans une activ­ité séden­taire, décrit Véronique Hédou, enseignante-chercheuse en math­é­ma­tiques appliquées et chargée de la vie étu­di­ante. Beau­coup d’étudiants ont besoin de faire autre chose pen­dant qu’ils travaillent. » 

Dès l’installation de ces équipements, l’enthousiasme a gag­né les étu­di­ants qui pour­raient a terme, en retrou­ver en d’autres sites mul­ti-activ­ités de l’UTC. En lien avec les étu­di­ants, l’université réflé­chit par ailleurs a la mise en place de chal­lenges tels qu’un nom­bre de pas a accom­plir ou de march­es a mon­ter lorsque cela est pos­si­ble. « D’ici peu, nous allons ouvrir une salle d’isolement pour se ressourcer, ajoute Véronique Hédou. C’est typ­ique­ment une demande qui nous a été for­mulée par les étu­di­ants comme l’installation d’une salle de mus­cu­la­tion dans la rési­dence du Crous. » Avec plus d’une cen­taine d’actions inscrites au sché­ma directeur d’amélioration de la vie étu­di­ante a met­tre en œuvre a l’horizon 2028, l’UTC ne manque ni de moyens ni de ressources et encore moins d’ambitions pour des con­di­tions d’études optimales.

IL