Belle réus­site pour la nou­velle ver­sion des Nuits de la Recherche qui a eu lieu du 18 au 27 novem­bre derniers à l’UTC, plus de dix ans après la dernière édi­tion. Objec­tif : rap­procher la com­mu­nauté étu­di­ante de la recherche tech­nologique de pointe menée dans les huit lab­o­ra­toires de l’UTC.

La nou­velle édi­tion des Nuits de la Recherche, organ­isée en novem­bre, a rem­porté un grand suc­cès auprès des étu­di­ants, grâce notam­ment à des vis­ites guidées qui leur ont offert une immer­sion dans les travaux des enseignants-chercheurs qui les for­ment au quo­ti­di­en. « Cette pre­mière édi­tion de la nou­velle for­mule pro­posée pour les Nuits de la Recherche a eu du suc­cès auprès des étu­di­ants ingénieurs et mas­ters et cela mon­tre leur intérêt pour la recherche qui est réal­isée dans les lab­o­ra­toires de recherche de l’UTC. C’est une bonne expo­si­tion des travaux de recherche qui sont prin­ci­pale­ment réal­isés dans le cadre de doc­tor­ats et cela per­met aux étu­di­ants de touch­er du doigt ce qu’est le tra­vail des doc­tor­ants. Cela les aide à mieux se pro­jeter dans une éventuelle pour­suite en doc­tor­at », affirme Chris­tine Prelle, direc­trice de l’école doc­tor­ale, présente à chaque soirée et qui a pu répon­dre aux ques­tion­nements des étu­di­ants vis-à-vis du doc­tor­at. Cela a été l’occasion de pro­pos­er aux étu­di­ants de s’inscrire à la nou­velle activ­ité péd­a­gogique d’intersemestre, API DOC, pour pro­longer la com­préhen­sion de ce qu’est le doc­tor­at par le biais de sen­si­bil­i­sa­tions aux méth­odes de recherche et d’immersion dans les lab­o­ra­toires en binôme avec un doc­tor­ant. L’API DOC a eu lieu en jan­vi­er. « Il y a quelques ajuste­ments à réalis­er pour la prochaine édi­tion des Nuits de la Recherche, mais l’idée restera la même : mieux faire con­naître la recherche réal­isée à l’UTC auprès de nos étu­di­ants et, qui sait, déclencher des voca­tions pour la recherche ! »

Un événement labellisé « Semaine de l’Industrie »

Ces Nuits de la Recherche avaient pour ambi­tion donc de rap­procher la com­mu­nauté étu­di­ante de la recherche, sous l’impulsion de Claire Rossi, direc­trice de l’UTC, et grâce à un tra­vail col­lab­o­ratif impli­quant un étu­di­ant moteur du pro­jet, Flo­ri­an Mious­set, la direc­tion de la recherche pilotée par Frédéric Lamar­que, l’école doc­tor­ale, la direc­tion de la com­mu­ni­ca­tion, ain­si que les huit directeurs des huit unités de recherche de l’UTC. Ain­si, durant six soirées, les étu­di­ants ont pu entr­er au cœur des lab­o­ra­toires d’excellence de l’UTC que sont TIMR, Avenues, BMBI & GEC, Heudi­asyc & LMAC, Costech et Rober­val. Chaque unité de recherche a accueil­li entre 40 et 50 vis­i­teurs. Cet événe­ment label­lisé « Semaine de l’Industrie » a reçu au total plus de 170 étu­di­ants, en présence de la SATT Lutech, facil­i­ta­teur de trans­fert de la recherche vers l’industrie. « En décem­bre 2023, lors d’une ren­con­tre avec Claire Rossi, je lui avais demandé s’il était pos­si­ble de relancer cet événe­ment, sous un for­mat nou­veau et plus pérenne. Elle m’a tout de suite soutenu dans ce pro­jet. Frédéric Lamar­que, directeur à la recherche, et Chris­tine Prelle, direc­trice de l’école doc­tor­ale, ont alors con­tribué pour men­er tout cela à bien. Mon rôle était avant tout de dévelop­per, avec la direc­tion de la com­mu­ni­ca­tion de l’UTC, des sup­ports de mise en valeur de l’événement, affich­es, posts sur les réseaux soci­aux, site web d’inscription, ban­de­role sur la mythique passerelle du cen­tre Ben­jamin Franklin, newslet­ter, fond d’écran sur tous les PC de l’UTC », détaille Flo­ri­an Mious­set, étu­di­ant en génie infor­ma­tique et cheville ouvrière du projet.

Décloisonner les deux mondes

Plus de 90 mem­bres des huit lab­o­ra­toires de l’UTC sont inter­venus : doc­tor­ants, enseignants chercheurs, ingénieurs de recherche… « Cet engoue­ment pour l’événement témoigne du désir des étu­di­ants d’en savoir plus sur la recherche faite à l’UTC, et de la volon­té des per­son­nels de recherche de partager leurs travaux auprès de leurs étu­di­ants. Une recherche d’excellence se déroule juste à côté de nos salles de cours : il me sem­ble impor­tant de s’y intéress­er, de s’en enorgueil­lir et de la faire ray­on­ner », ajoute l’étudiant pour lequel un des enjeux les plus impor­tants est de ren­forcer le lien entre la recherche UTCéenne et la com­mu­nauté étu­di­ante, d’éveiller la curiosité.

« D’innombrables pro­jets sont réal­isés juste à côté de nos amphis, mais nous ne les con­nais­sons que trop peu. Les Nuits de la Recherche par­ticipent donc à décloi­son­ner ces deux mon­des. En con­nais­sant mieux ce qui se passe dans les lab­o­ra­toires rat­tachés à sa branche, on acquiert une meilleure con­nais­sance du domaine dans lequel on sera amené à tra­vailler. Cela peut ensuite créer des liens entre notre future entre­prise et les lab­o­ra­toires, pour dévelop­per des pro­jets tou­jours plus inno­vants et ambitieux, qui met­tent en valeur la recherche française. » Pour la prochaine édi­tion, il serait ques­tion d’accueillir encore plus d’étudiants, mais aus­si des chercheurs d’autres lab­o­ra­toires ou des per­son­nels admin­is­trat­ifs de l’UTC. « Il serait intéres­sant de faire décou­vrir d’autres pro­jets de recherche. Cela pour­rait con­tribuer à ren­dre encore plus inter­dis­ci­plinaire la recherche pour men­er des pro­jets d’envergure, envis­age Flo­ri­an Mious­set. Nous pour­rions même rêver d’ouvrir cet événe­ment au grand pub­lic ! Cela pour­rait être com­plé­men­taire à la Fête de la Sci­ence qui est organ­isée chaque année et que l’UTC a lancée en 1992. »

KD