Diplômée de l’UTC en génie mécanique 1999, Claire Blondel est direc­trice qual­ité de Decathlon, une entre­prise forte de 110 000 col­lab­o­ra­teurs et présente dans 70 pays à tra­vers le monde. Elle par­raine (ou plutôt mar­raine) la remise des diplômes de la pro­mo­tion 2024.

Claire Blondel est direc­trice qual­ité de Decathlon, un poste qu’elle occupe depuis juil­let 2023, après un par­cours qui l’a menée dans divers envi­ron­nements pro­fes­sion­nels. Ain­si, fraîche­ment diplômée, Claire Blondel com­mence chez Plas­tic Omni­um où elle avait mené son pro­jet de fin d’études, puis, assez rapi­de­ment, son par­cours la con­duit dans dif­férents pays et dif­férentes entre­pris­es. Ain­si, pour des raisons per­son­nelles, elle rejoint Hong Kong où elle intè­gre, en local, Decathlon. Une entre­prise qui, deux ans plus tard, la rap­pelle en France pour lui con­fi­er un poste de respon­s­able qual­ité de la pro­duc­tion des sites français qu’elle occu­pera pen­dant trois ans, puis, à 29 ans, elle devient respon­s­able qual­ité à Shang­hai pour toute la pro­duc­tion en Asie.

L’histoire avec Decathlon sem­ble s’arrêter en 2007 lors de son départ au Japon, encore une fois pour des raisons per­son­nelles. Un choix qu’elle comp­tait bien exploiter pos­i­tive­ment. « J’ai fait un an de japon­ais en inten­sif car je voulais tra­vailler dans l’industrie au Japon, un pays recon­nu pour être au top de la démarche qual­ité. Un choix con­trar­ié par le fait que notre visa ne nous per­me­t­tait pas d’embaucher une nounou pour mes enfants en bas âge. Du coup, j’ai décidé de me for­mer, dans l’école de mes filles, à la péd­a­gogie Montes­sori et j’y suis dev­enue maîtresse pour les 3–6 ans », relate-t-elle.

Trois ans plus tard, retour en France, à Lyon pré­cisé­ment, où elle essaie de fonder une école Montes­sori. Le pro­jet échoue et elle intè­gre Car­ri­er, un groupe améri­cain spé­cial­isé dans la cli­ma­ti­sa­tion des bâti­ments indus­triels. Mais, de nou­veau, l’appel du large sera le plus fort. Ce sera d’abord l’Inde en tant que direc­trice qual­ité dans une entre­prise de ser­vices locale et enfin le Cana­da où elle intè­gre le ser­vice inno­va­tion péd­a­gogique d’une école qui forme des élèves de la mater­nelle à bac + 2. Cette dernière expéri­ence lui per­met d’assouvir, en plus de son intérêt pour la démarche qual­ité à la base de sa for­ma­tion et de ses mul­ti­ples expéri­ences pro­fes­sion­nelles, sa deux­ième pas­sion : l’éducation.

De retour en France, elle réin­tè­gre Car­ri­er à temps par­tiel afin de pou­voir s’occuper de l’association spé­cial­isée dans le con­seil en inno­va­tion péd­a­gogique qu’elle a créée à Lyon avant de rejoin­dre de nou­veau, en 2022, Decathlon.

Choisie comme mar­raine de la pro­mo­tion 2024, Claire Blondel ne cache ses sen­ti­ments. « Ma réac­tion pre­mière fut la sur­prise. J’ai ensuite ressen­ti beau­coup de fierté car j’ai gardé des liens avec l’UTC, une uni­ver­sité avec des valeurs incroy­ables. J’interviens ain­si régulière­ment dans l’UV SP22 — S’apprendre pour mieux gér­er », assure-t-elle. Par­mi ses mes­sages aux étu­di­ants ? « D’abord, plutôt que de se fix­er une car­rière sur les 30 ou 40 années à venir, ils devraient élargir leur hori­zon. En effet, un plan de car­rière prédéfi­ni peut faire pass­er à côté de nom­bre d’opportunités enrichissantes. Il s’agit égale­ment de décul­pa­bilis­er les étu­di­ants qui n’ont pas de pro­jet par­ti­c­uli­er en fin d’études et de les inciter à réfléchir à leurs chances à venir », con­clut Claire Blondel.

MSD