3 questions à Zadiyé Blanc

Adjointe au maire, chargée de l’urbanisme et du développe­ment économique de Margny-Lès-Com­piègne et con­seil­lère com­mu­nau­taire de l’Agglomération de la région de Com­piègne (ARC).

Quels sont les principaux projets d’urbanisme de Margny-lès-Compiègne ?

À Margny-lès-Com­piègne, nous pou­vons citer le futur éco­quarti­er de la gare et la zone d’aménagement con­certé de la Prairie, futur quarti­er situé à cheval sur les com­munes de Margny et de Venette. L’écoquartier de la gare de Com­piègne/­Margny-lès-Com­piègne est un pro­jet phare de notre ter­ri­toire avec le dou­ble objec­tif de trans­former la gare en pôle d’échanges mul­ti­modal (PEM), porte d’entrée de l’agglomération, avec la mise en place d’une gare biface pen­sée pour l’ensemble des modes de déplace­ment, mais aus­si de dévelop­per des opéra­tions de renou­velle­ment urbain (habi­tat, bureaux, ser­vices) en coeur d’agglomération. Avec un enjeu cap­i­tal pour les années à venir, le pro­jet va faire naître un quarti­er qui sera à la fois un quarti­er act­if : avec 16 000 m² de bureaux, 3 500 m² de com­merces et ser­vices et un quarti­er à vivre avec 400 loge­ments diver­si­fiés, un parc, des jardins partagés, des berges amé­nagées, des espaces cul­turels et de loisirs.

Une école d’ingénieurs comme l’UTC a‑t-elle un rôle à jouer dans la transformation de la cité ?

Évidem­ment ! Plusieurs parte­nar­i­ats ont pu être mis en place avec le départe­ment génie urbain de l’UTC. Nous pou­vons notam­ment citer trois « ate­lier­spro­jets » com­mandés par l’ARC. Deux au print­emps 2019 avec pour thé­ma­tique com­mune « Quarti­er de gare : quarti­er durable et intel­li­gent ». L’un était dédié à la con­cer­ta­tion, avec mise en oeu­vre d’actions de con­cer­ta­tion directe­ment par les étu­di­ants du groupe, et l’autre au volet inno­va­tion. Et un au print­emps 2021 pour une étude de la cen­tral­ité de Margny-lès-Com­piègne en lien avec l’écoquartier de la gare a mobil­isé seize étu­di­ants de l’UTC, encadrés par deux enseignantes. Ce tra­vail a don­né lieu à des scé­nar­ios ambitieux qui con­stituent de bonnes bases pour nos pro­jets urbains. Des nom­breux élus et agents de l’ARC et de Margny-lès-Com­piègne ont été invités à assis­ter à la resti­tu­tion orale dudit pro­jet dans les locaux de l’UTC.

Comment conciliez-vous urbanisme et développement économique pour votre territoire ?

Depuis la créa­tion de notre inter­com­mu­nal­ité, la stratégie est axée sur l’aménagement de parcs d’activités ; c’est ain­si que le Pôle de développe­ment des Hauts de Margny a été créé en 2012. Il regroupe désor­mais 31 entre­pris­es et 240 emplois pour une super­fi­cie de 60 hectares et accueille des activ­ités de petite indus­trie et d’artisanat, de ser­vices et bien­tôt de logis­tique. Le développe­ment économique doit égale­ment s’adapter aux enjeux de préser­va­tion de l’environnement. C’est pourquoi il nous faut arbi­tr­er entre sou­tien à nos entre­pris­es et à nos emplois, et préser­va­tion de nos espaces agri­coles et naturels. Cette qual­ité de vie est un fac­teur d’attractivité pour nos entre­pris­es, qui parvi­en­nent ain­si à attir­er une main‑d’oeuvre soucieuse de béné­fici­er d’un envi­ron­nement de qual­ité pour s’épanouir. Une qual­ité de vie qui fait donc par­tie de nos atouts pour favoris­er l’installation et le développe­ment des entre­pris­es mais aus­si l’épanouissement des salariés. 

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