Définir une stratégie pour la recherche
Professeur des universités à l’UTC, Frédéric Lamarque est enseignant-chercheur au laboratoire Roberval au sein du département Ingénierie mécanique. Il est, depuis juillet 2023, directeur à la recherche pour un mandat de trois ans.
Depuis son arrivée à l’UTC en 2000, Frédéric Lamarque a occupé diverses fonctions dans l’établissement. Il a notamment dirigé le département Génie des systèmes mécaniques de fin 2012 à fin 2016 et a été l’un des acteurs lors de la fusion de ce dernier et du département Génie mécanique. Une fusion qui a donné naissance au département Ingénierie mécanique. Après une pause dans les fonctions de direction, il a pris, en mars 2022, la direction du département ingénierie mécanique et enfin, en juillet 2023, la fonction de directeur à la recherche. Une fonction prenante qui le conduit à réduire son temps d’enseignement et de recherche afin de gérer au mieux les actions attachées à sa nouvelle mission.
Concrètement ? « En tant que directeur à la recherche, il s’agit de développer les interactions avec les partenaires tels la Région Hauts-de-France, l’Alliance Sorbonne Université, le CNRS, les autres universités de technologie (UT), les partenaires industriels, etc., mais aussi de représenter l’établissement dans nombre de comités de pilotage de programmes de recherche dans lesquels l’UTC est impliquée. Il s’agit également de faire rayonner l’UTC tant au niveau national qu’international et de saisir les meilleures opportunités de développement de la recherche de l’établissement en lien avec la stratégie pour la recherche récemment validée par le conseil d’administration. Je maintiens toutefois un temps pour l’enseignement dans ma spécialité – l’optique et les capteurs – et poursuis également des recherches », explique-t-il.
Pour preuve ? Le projet PARS, un projet franco-allemand, soutenu par l’ANR. « PARS est mené en collaboration avec l’université de technologie de Braunschweig. Notre objectif ? Développer un nouvel instrument de mesure de la taille et de la forme de nanoparticules dans un milieu fluidique. Le rôle de l’UTC dans PARS est d’effectuer des petites restrictions dans des microcanaux où circule un fluide contenant des nanoparticules.
Ces restrictions sont faites en des endroits bien choisis et sont bien contrôlées grâce à des microactionneurs pilotés optiquement pour ne pas perturber la mesure électrique des signatures de très faibles amplitudes. Le but à moyen terme est d’arriver à identifier et à trier les nanoparticules avec, pour finalité, des applications notamment dans la fabrication de nouveaux médicaments et vaccins. Un projet né lors de la période Covid », conclut Frédéric Lamarque.