Le master UTseuS de SHU en mécatronique, c’est pour bientôt
UTseuS est le programme franco-chinois de formation d’ingénieurs, un partenariat fort tissé depuis plus de dix ans. Créé par le réseau des universités de technologie françaises et l’université de Shanghai, ce partenariat est tout autant précurseur et unique dans les domaines de la formation et de la recherche. Dernière nouveauté : la création d’un master en « mécatronique ».
L’université de technologie sino-européenne de Shanghai (UTseuS) forme chaque année plus de 1 200 étudiants chinois, français et européens dans un cadre international et multiculturel. Fin octobre 2018, Donghan Jin, président de l’université de Shanghai en Chine, était d’ailleurs à l’UTC pour participer au lancement d’un nouveau programme en master reconnu en Chine et en France. L’occasion de renforcer UTseuS, la coopération universitaire sino-française initiée en 2005.
L’UTseuS permet en effet, grâce aux nombreuses possibilités de mobilité, de former des ingénieurs chinois aux besoins des entreprises françaises qui s’exportent en Chine et de former des ingénieurs français à devenir compétents sur le marché du travail chinois, tout en acquérant de nouvelles méthodes de travail et en ajoutant une forte dimension internationale à leur carrière. « En juillet dernier, nous avons pu signer, entre l’université de Shanghai (SHU) et les trois universités de technologie (UTBM, UTC, UTT), la convention de création d’un nouveau master d’UTseuS. La première promotion d’étudiants de ce master devrait être accueillie à la rentrée de septembre 2021. Nous attendons 100 étudiants par promotion, 25 Français issus des trois UT et 75 Chinois », annonce Marc Bondiou, directeur français de l’UTseuS.
Vivre un an et demi à Shanghai
Le nouveau master proposé en « mécatronique » correspond aussi à la création en 2019 d’un axe de recherche en science des données pour les systèmes cyber-physiques. Une fois la maquette pédagogique et le modèle économique a s s o c i é validés, il ne manquait plus que l’accréditation accordée par le ministère de l’Education chinois qui vient de nous être communiquée en mars 2020. L’étape ultérieure sera la visite à Shanghai de la commission des titres d’ingénieurs (CTI) qui visera à l’admission par l’État français de cette formation, permettant à ses titulaires de porter le titre d’ingénieur. Le domaine choisi – mécatronique – correspond à une discipline à la frontière de la mécanique et de l’électronique, avec une importante part de traitement du signal et de l’information. Pour les étudiants français, ce sera une vraie immersion dans une ville de dimension internationale.
« Rappelons que Shanghai et ses 25 millions d’habitants attirent les plus grandes entreprises mondiales et françaises notamment, parmi lesquelles Suez, Engie, Safran, PSA, Dassault Systèmes, Valeo et bien d’autres. Les étudiants auront accès à des cours de mandarin et seront très bien accueillis, souligne Marc Bondiou. Pour tous, Français comme Chinois c’est l’opportunité de démarrer ensuite de belles carrières auprès d’entreprises chinoises ou françaises de premier plan, sans parler de la simple découverte de l’autre. »