De la Malaisie à l’UTC, un parcours d’exception

L’accueil des étu­di­ants étrangers a tou­jours fait par­tie de l’ADN de l’UTC et les liens avec l’Asie ont tou­jours été forts, depuis l’accueil des douze pre­miers étu­di­ants chi­nois en févri­er 1979, en pas­sant par la créa­tion de l’Utseus en 2006. Aujourd’hui, env­i­ron 20% des étu­di­ants de l’UTC sont étrangers, dont une par­tie non nég­lige­able vien­nent du con­ti­nent asi­a­tique. Des étu­di­ants au par­cours sco­laire impres­sion­nant, comme Dhivenya Rajarathi­nam, étu­di­ante malaisi­enne qui ter­mine actuelle­ment ses études en ingénierie mécanique !

Der­rière chaque can­di­da­ture à l’UTC se cache un excel­lent dossier sco­laire. Dhivenya ne fait pas excep­tion à la règle, elle dont le dossier bril­lant lui offre l’opportunité, après son bac malaisien, de par­tir faire ses études d’ingénierie à l’étranger. « J’avais le choix entre l’Allemagne, La France, Le Japon et La Corée, explique l’étudiante. Comme je souhaitais aller en Europe et que je préférais la langue et la cul­ture française, je n’ai pas hésité longtemps entre ces destinations ! »

Dhivenya s’envole donc pour la France en 2017, plus pré­cisé­ment vers la ville de Tours. Là-bas, elle suit des cours inten­sifs de français durant un an (pour attein­dre le niveau B2), ain­si qu’un pro­gramme de remise à niveau, pour acquérir les mêmes bases que les bache­liers sci­en­tifiques français. En 2018, change­ment de décor, elle s’installe au Havre pour obtenir un diplôme Uni­ver­si­taire de Tech­nolo­gie, à l’IUT du Havre. Ça s’est très bien passé pour moi, les pro­fesseurs étaient très à l’écoute, et comme je tra­vail­lais dur j’ai fini deux­ième de ma pro­mo­tion ! ». D’excellent résul­tats qui poussent le directeur de son IUT à lui par­ler de l’UTC, dès le début de sa sec­onde année. « Le directeur de mon IUT m’a par­lé de l’UTC et m’a encour­agé à can­di­dater après mes résul­tats du pre­mier semes­tre. Ce n’était pas une option que j’avais envis­agé avant. Alors, j’ai regardé les pro­grammes pro­posés par UTC, et la vie étu­di­ante, et j’ai été con­va­in­cue ! D’autres étu­di­ants malaisiens qui ont égale­ment rejoint l’UTC m’ont aus­si beau­coup encouragée ». 

Plus motivée que jamais, Dhivenya tra­vaille d’arrachepied : « j’ai fait mon max­i­mum pour avoir un bon classe­ment au troisième semes­tre. Pour ce faire, j’ai pris une activ­ité sportive et j’ai com­mencé à appren­dre une troisième langue vivante, car ça ajoutait des points bonus à ma moyenne générale ». Avec ses excel­lents résul­tats et son français impec­ca­ble, son admis­sion à l’UTC n’est qu’une for­mal­ité. Et troisième démé­nage­ment en 2020 pour Dhivenya, qui s’installe cette fois à Com­piègne. Elle intè­gre l’UTC en ingénierie mécanique, avec déjà en tête l’idée de rejoin­dre la fil­ière Ingénierie du Design Indus­triel. Mais pas ques­tion pour elle d’abandonner son rythme de vie effréné : elle poste régulière­ment des vidéos sur sa vie d’étudiante et des con­seils pour les autres étu­di­ants sur sa chaîne YouTube, et réalise égale­ment des vidéos pour l’UTC. En 2022, elle effectue son pre­mier stage, pour la mar­que La Roche-Posay, à L’Oréal : « j’ai eu l’opportunité de faire mon stage au sein de l’équipe développe­ment indus­triel, ajoute-t-elle. Ce stage enrichissant m’a don­né un pre­mier aperçu du domaine du développe­ment pro­duit, dans lequel je me suis épanouie. »

Dhivenya ter­mine main­tenant ses études à l’UTC, et cherche un stage de fin d’études dans le domaine du développe­ment des pro­duits. Nul doute qu’elle trou­vera rapidement ! 

LES LIENS ENTRE L’UTC ET LA MALAISIE

 Gaëlle Dac­qmine, direc­trice adjointe du ser­vice des rela­tions inter­na­tionales de l’UTC Les étu­di­ants malaisiens que nous accueil­lons à l’UTC vien­nent dans le cadre de pro­grammes spé­ci­fiques, gérés par un organ­isme français en col­lab­o­ra­tion avec le gou­verne­ment malaisien. C’est le cas de Dhivenya, étu­di­ante du pro­gramme SFERE (Société Française d’Exportation des Ressources Educa­tives) Malaisie. Depuis 2016, nous recevons chaque année quelques étu­di­ants malaisiens (en général 2 ou 3) de la SFERE. Ces étu­di­ants arrivent en branche à l’UTC après deux années d’études en France (générale­ment en DUT ou en IUT). Ils ont ain­si un très bon niveau général et un excel­lent niveau de français et intè­grent l’établissement en suiv­ant la même procé­dure d’admission que l’ensemble des étu­di­ants UTC. Ils suiv­ent ensuite leur cur­sus ingénieur à l’UTC jusqu’au diplôme. Le sec­ond pro­gramme spé­ci­fique Malaisie est géré par Cam­pus France. Il fonc­tionne de la même manière et existe depuis 2016 également.

«BIENVENUE EN FRANCE», LE LABEL QUI RÉCOMPENSE L’ACCUEIL DE L’UTC

L’UTC s’est vue décern­er le label « Bien­v­enue en France » niveau 2 étoiles pour la qual­ité de l’accueil des étu­di­ants inter­na­tionaux, pour la péri­ode 2020–2024. Ce Label dis­tingue les étab­lisse­ments d’enseignement supérieur français qui ont dévelop­pé des dis­posi­tifs d’accueil mis à dis­po­si­tion des étu­di­ants inter­na­tionaux. Les indi­ca­teurs par­ti­c­ulière­ment recon­nus pour l’UTC sont ceux de la qual­ité et de l’accessibilité de l’information, de la qual­ité et de l’accessibilité des dis­posi­tifs d’accueil, de la qual­ité et de l’accessibilité de l’offre de for­ma­tion et de l’accompagnement des enseigne­ments, le loge­ment et la qual­ité de vie du cam­pus, et la qual­ité de suivi post-diplô­mant des étu­di­ants internationaux.

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Novembre 2024 - N°64

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