L’amaranthus, un réservoir à squalène
Maître de conférences à l’UTC, Adrian Troncoso-Ponce est spécialiste du métabolisme des plantes. Il est par ailleurs responsable « développement durable » et référent du label « Ingénierie soutenable » au sein du laboratoire GEC.
Parmi ses axes de recherche ? « On essaie de comprendre pourquoi l’amaranthus, une plante particulière, produit en grande quantité du squalène, une molécule lipidique utilisée notamment en dermatologie ou en pharmacologie, en particulier dans les vaccins.
Or, actuellement, la source principale de squalène provient de l’huile de foie de requin. L’idée est de pouvoir substituer le squalène d’origine animale par celui issu de l’amaranthus », explique Adrian Troncoso-Ponce.
Concrètement ? « Pour produire le squalène d’amaranthus en quantité, nous adoptons une approche biotechnologique. Une des pistes explorées serait d’incorporer des gènes d’amaranthus dans une levure et de mettre la solution dans un fermentateur », précise-t-il. Un projet de recherche auquel collabore Enrico Magnani, chercheur à l’INRAE.