La méthanisation, vers une accélération du développement des gaz renouvelables
C’est avec UniLaSalle que les recherches liées à la méthanisation ont été relancées au sein du laboratoire TIMR en 2008. Des recherches consacrées à la production de biogaz par méthanisation des déchets organiques mais aussi par la gazéification de biomasse sèche.
Cette collaboration a débouché sur la création de Solimétha, un groupement d’intérêt scientifique (GIS) entre l’UTC, d’une part, et UniLaSalle, d’autre part, afin de fédérer les activités de recherche et de formation dans le domaine de la méthanisation de déchets et sousproduits agricoles. Un GIS qui, après cinq années d’activité, est reconduit pour cinq autres années et qui encadre de nombreux projets de recherche. Des projets menés en partenariat avec la Région mais aussi de plus en plus avec des industriels puisqu’ils ont permis trois thèses Cifre qui ont donné lieu au dépôt de cinq brevets dont un en propre à l’UTC.
Des projets qui valent à l’UTC et à UniLaSalle une reconnaissance tant académique qu’industrielle. Pour preuve ? Le projet Cométha (www.cometha.fr). « Dans ce projet, deux acteurs du traitement des eaux et du déchet de la région parisienne, le Siaap et le Syctom, ont lancé un appel à des partenariats d’innovation pour la codigestion des déchets solides et liquides. Il s’agit de cotraiter des boues de stations d’épuration et des ordures ménagères. Six consortia composés d’industriels et d’académiques ont été évalués, dont le nôtre avec les entreprises Sources et John Cockerill. Ils en ont retenu quatre dont le nôtre pour une phase de deux ans, essentiellement de R&D, puis, à l’issue de ces deux années, ils n’en ont retenu que deux pour une démonstration en pilote. On en fait partie, l’UTC et UniLaSalle étant les seuls partenaires académiques français retenus sur ce projet », explique André Pauss.
Un projet qui avance bien puisqu’ils en sont à la mise en place d’un pilote de méthanisation sur le site de Valenton dans le Val-de-Marne. Un projet qui devrait potentiellement connaître une troisième phase avec le développement d’un réacteur industriel.