Le Dyson Award, un concours taillé pour les UTCéens

Chaque année, de nom­breux con­cours de design ouverts aux étu­di­ants sont organ­isés. Des con­cours qui per­me­t­tent aux étu­di­ants d’ex­primer leur créa­tiv­ité, mais aus­si d’acquérir de nou­velles com­pé­tences, voire de lancer leur start-up.

La par­tic­i­pa­tion aux con­cours pour les étu­di­ants de la fil­ière IDI n’est pas oblig­a­toire, même si on pour­rait croire le con­traire, au vu du nom­bre d’é­tu­di­ants primés chaque année. Cela dépend de la volon­té des étu­di­ants. « Nous avons par­ticipé avec Vic­tor Che­ung pour le chal­lenge que cela représen­tait et parce que nous avions déjà quelques idées en tête avant le con­cours », con­firme Vin­cent Bih­ler, diplômé de la fil­ière IDI en 2014. 

« Les étu­di­ants qui souhait­ent par­ticiper à un con­cours nous sol­lici­tent afin que nous ouvri­ons une UV Pro­jet de recherche », explique Emmanuel Cor­bas­son, respon­s­able de la fil­ière Ingénierie du design indus­triel. Une fois la par­tic­i­pa­tion au con­cours validée, les étu­di­ants et les enseignants se voient une heure chaque semaine, pour suiv­re l’avancement du pro­jet. « Mais atten­tion, com­plète Emmanuel, on les con­seille seule­ment ! C’est eux, et eux seuls, qui doivent définir leur prob­lé­ma­tique et les moyens qu’ils envis­agent pour la résoudre. » Pour réalis­er leurs maque­ttes, ils peu­vent aus­si utilis­er les machines de l’atelier, du cen­tre d’innovation et béné­fici­er des con­seils des respon­s­ables d’atelier.

Mais tous les con­cours ne don­nent pas droit à l’ouverture d’une UV. « Il doit laiss­er la pro­priété intel­lectuelle du pro­jet aux étu­di­ants, explique Emmanuel Cor­bas­son. Par­mi ces con­cours, out­re le James Dyson Award, on peut citer le con­cours Par­rot, le Braun­Prize ou encore les Ver­ralia Design Awards. » 

Même pour ceux qui ne pour­suiv­ent pas à moyen terme le développe­ment de leur pro­jet, la par­tic­i­pa­tion à ces con­cours reste une expéri­ence forte et très enrichissante. « Le con­cours m’a per­son­nelle­ment valu ma pre­mière embauche d’abord en tant que sta­giaire, puis en CDI chez Par­rot où j’ai pu dévelop­per quelques pro­duits aujourd’hui sur le marché, con­firme Vin­cent. Ça a été aus­si un très bon exer­ci­ce créatif où l’exigence dans la via­bil­ité du con­cept est forte. J’applique aujourd’hui ces mêmes méthodolo­gies au quo­ti­di­en au sein du stu­dio de design Entreautre. »

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