Raphaël, Lucas, Alaric et Romain, quatre inséparables amis de l’UTC ont décidé, il y a quelques semaines de tout quitter pour partir vivre et travailler à Bali. Pour Interactions ils reviennent sur ce pari osé.
Quel a été votre parcours à l’UTC ?
Raphaël : Je suis diplômé du génie informatique et j’ai orienté mon début de carrière professionnelle dans l’ingénierie logiciel et le développement.
Pierre : Pareil de mon côté, j’ai fait le génie informatique et je suis diplômé depuis 2020. Je travaille énormément en freelance dans le développement d’informatique.
Alaric : Je suis diplômé du génie informatique en 2018.
Romain : Je ne vais pas être plus original, c’est l’informatique pour moi aussi.
Pourquoi avoir décidé de partir à Bali ?
Pierre : J’avais déjà eu l’occasion de visiter cette île et j’avais eu un véritable coup de coeur pour ce lieu. C’est un endroit où il fait chaud, où l’on peut faire du surf, sport que j’adore pratiquer par dessus tout et où surtout il fait bon vivre.
Raphaël : De mon côté j’avais soif d’aventure et d’international. Je n’ai pas eu l’occasion de faire de départ en Erasmus pendant mes études, du coup j’avais vraiment envie de m’imprégner d’une autre culture, d’un autre univers.
Alaric : J’avais vraiment envie de changer d’air et de télétravailler depuis un autre pays, pour voir autre chose que la France et mon appartement.
Romain : De mon côté j’ai rejoint l’aventure un peu plus tardivement, ils avaient déjà commencé à faire les démarches de visa et je me suis dit que j’allais me joindre à eux. On s’est installés au sud de l’île, à Jimbaran et l’avantage de ce petit village de pêcheur c’est que tout est moins cher.
Les confinements ont-ils joué un rôle dans votre envie d’international ?
Raphaël : C’est un projet que l’on avait de longue date, le confinement a juste retardé un petit peu la concrétisation de tout ça. Mais dès que certaines restrictions ont été levées on a pu prendre un visa express pour pouvoir s’installer le plus rapidement possible.
Alaric : Pour moi la crise sanitaire a accéléré mon envie de partir et de changer d’air. Depuis mars 2020 je suis en télétravail et j’ai vécu seul les confinements et couvre-feux successifs. J’avais besoin de retrouver du monde et de vivre dans un cadre plus sympathique.
Pierre : Je dois avouer que de mon côté le fait que tout soit fermé en France a un peu renforcé mon envie d’ailleurs…
Comment s’est passé la transition entre votre vie professionnelle en France et votre vie à Bali ? Avez-vous dû démissionner ?
Pierre : Je travaillais sur le modèle du freelancing depuis plusieurs mois, je suis ce qu’on appelle un digital nomad, du coup le fait de travailler en France ou ailleurs n’a pas d’impact pour mes clients. Mon seul impératif c’est d’avoir une bonne connexion wifi.
Raphaël : De mon côté ça a été une grosse prise de décision ; j’étais en CDI et j’ai pris un congé sabbatique pour ce changement de vie, le temps de voir si ça prend bien ou non. Je me suis mis en freelance et j’ai commencé à rechercher des missions de développement. L’avantage c’est que l’informatique est un secteur où il y a toujours une forte demande.
Romain : Pour moi c’est un peu plus compliqué. Pour le moment je suis simplement en vacances, je reste un bon mois sur place. Mais mon objectif c’est de revenir en août, et pourquoi pas de m’installer définitivement comme les garçons sur place. Je me laisse le temps de réfléchir et, surtout, de voir ce que ça donne.
Alaric : J’ai eu la chance de pouvoir négocier de garder mon CDI français tout en travaillant à Bali avec les horaires locaux (ndlr : 6h de décalage avec la France). En contrepartie je dois me rendre disponible de temps en temps sur les horaires français pour pouvoir échanger avec mes collègues.
A quoi ressemblent vos journées sur place ?
Pierre : Il y a le travail, bien sûr, qui rythme nos journées, mais ici tout est beaucoup plus tranquille. On vit dans une belle villa, on a accès à la plage très rapidement. Bref, c’est vraiment un autre mode de vie qui me convient parfaitement.
Raphaël : Quand j’ai annoncé à mes parents que je voulais tout plaquer pour m’installer à Bali ils ont pris un petit peu peur, mais finalement ils comprennent mon choix. J’ai peur de ne pas trouver assez de missions pour pouvoir rester, mais je me donne les moyens de réussir.
Alaric : L’arrivée s’est très bien passée, je commence à prendre mon nouveau rythme, j’ai hâte de voir comment vont se passer les prochaines semaines.