
Lancées par Sorbonne Université dans le cadre de l’Alliance Sorbonne Université dont l’UTC est partenaire et de l’Alliance européenne 4EU+, les Festives ont pour objectif de promouvoir le dialogue entre science, culture et société. La première édition s’est tenue du 25 au 28 novembre 2021.
Le fil conducteur de cette première édition ? « Imaginons le futur ». Un futur exploré cette année au travers de trois thèmes. « Le premier autour de “La nature : quels futurs pour l’humanité ? Construire de nouvelles relations et un nouveau « contrat » entre l’humanité et son environnement” ; le deuxième s’intéresse à “L’être humain de demain : augmenté, assisté, modifié, bousculé ? De l’évolution à la réparation” et enfin le dernier aborde le sujet “Art, culture et patrimoine : quels rôles dans la transition sociale ? Créer dans le monde de demain” », détaille Karim El Kirat.
Parmi les raisons qui ont mené au lancement de ce festival ? « Il ne s’agit pas d’une “fête de la science bis”. Pour les concepteurs dont l’UTC est partie prenante, l’objectif était d’organiser un événement qui soit à la fois culturel et scientifique dans une ambiance festive. L’idée était d’inviter le public à rejoindre les différents lieux de Sorbonne Université disséminés dans Paris pour des rencontres sur divers sujets et avec des formats très différents. Cela peut être un DJ animant l’esplanade de l’UPMC transformée en “Dance Floor”, des conférences-débats ou encore du théâtre par exemple. C’est une fête de la connaissance et de débats avec la société sur des enjeux majeurs en somme », explique t- il.
Des Festives auxquelles l’UTC a contribué activement avec de nombreuses propositions, la plupart retenues, émanant autant des chercheurs des différents laboratoires que d’étudiants et d’associations étudiantes. Parmi les contributions des chercheurs ? « Ainsi, Pascale Vigneron avec d’autres collègues et étudiants ont installé une exposition dédiée à la bioingénierie du vivant, visant à montrer ce que l’on fait au service du patient et du clinicien, au sein du BMBI. Marie- Christine Ho Ba Tho et Zoheir Aboura ont animé une table ronde autour de “la recherche technologique raisonnable et durable”. Une autre table ronde “réparer l’humain par bioingénierie” a été organisée par Xavier Guchet (Costech) et Cécile Legallais ; cette dernière ayant, avec le Professeur Devauchelle, donné une conférence sur “le patient réparé et connecté” alors que Pascal Alberti est intervenu sur le thème “jazz et innovation”. Enfin un atelier intitulé “inventons nos vies bas carbone” et animé par le collectif Ingénierie soutenable. Quant à moi, j’ai donné une conférence-débat sur le biomimétisme », précise-t-il.
Les étudiants n’étaient pas en reste et, notamment, l’association Bibliothèque De Bandes dessinées Des Etudiants de Compiègne (BDBDEC). « Cette dernière a monté une exposition sur le thème “Le futur vu par le 9ème Art”. Des BD d’anticipation oscillant entre dystopie et utopie tout en soulignant l’intrication de la technologie et de la société », conclut Karim El Kirat.
Un festival de la science et de la culture voué à se décliner, sans doute tous les ans, autour de nouveaux thèmes.